Lorsque la Terre et les Cieux pleurent…
L’homme n’est qu’un atome au sein de cette ombre infinie qu’est la Terre. Il est des nuits où Dieu fait tomber les méchants, et des matins où il fait monter les bons. Lorsque cette nuit arrive, le verset éternel s’applique pour les méchants « Ni la Terre ni les Cieux ne les pleurèrent ». A fortiori, lorsque l’aube apparaît, l’inverse se révèle pour les bons.
Les arabes disent: « Si tu vis, tu pleures tous tes bien aimés ». L’imam Abû Ayyûb al-Sikhtiyânî a dit : « Quand je reçois l’information du décès d’un des gens du hadith, c’est comme si un de es organes tombe ».
Ce matin du jeudi 3 Rajab 1441H, notre maître l’ascète, le musnid (transmetteur des sciences par chaînes de transmission), le muqri’ (spécialiste des lectures coraniques), le pieux, le humble, l’amoureux du prophète ﷺ, le serviteur de la science et de ses gens, le veillant à l’enseignement du hadith et de sa transmission, notre père en science l’éminent muhaddith ᶜAbdulhamid Shânûha est décédé à Beyrouth.
Qu’Allah agrée ses œuvres, ses sacrifices et l’élève auprès de Lui. Qu’Il lui rétribue pour sa diffusion de la science et son service pour la sunna.
Amin Amin,
