Qui sommes nous?

Biographie du Sheikh

Abû Zakariyyâ al-Ḥussaynî al-Shâmî al-Shâfiʿi

Site officiel : Droit et Charia https://droitetcharia.wordpress.com/

Ascendance :

Abû Zakariyyâ est issu d’une famille descendante d’une des principales familles Damascènes, notamment connues pour leur « nasab sharif » montant jusqu’au Prophète – que Dieu prie sur lui et le salut – d’après al-Ḥussayn bin ʿAli que Dieu les agrée, d’où le surnom « Al-Ḥussaynî ». D’un père professeur de langue arabe pour les étudiants des sciences islamiques et d’une mère professeur de langue arabe aussi dans les écoles publiques, Abû Zakariyyâ s’est allaité la langue arabe dès son enfance. Cette immersion dans la langue arabe dès la naissance ont permis, par exemple,  qu’à l’âge de 10 ans, il avait atteint le niveau des commentaires de la « Alfiyya » d’ibn Mâlik.

Études

Il débuta ses études dans une école islamique privée qui combine l’apprentissage profane et islamique. Cette école était très réputée pour la qualité de l’enseignement ainsi que pour la dimension spirituelle de son enseignement. Il était toujours parmi les premiers de sa classe. Après l’obtention de son Bac scientifique, il rejoignit l’université pour étudier simultanément deux licences : la première en Charia et en sciences islamiques à la faculté de Charia ; la deuxième à la faculté de droit et des sciences politiques, administratives et économiques. Aux universités, Abû Zakariyyâ a battu les records en occupant toujours les meilleures positions. À la faculté de droit et des sciences politiques, économiques et administratives, il occupa une des cinq premières places sur plus de 600 étudiants par année dans sa spécialité. Quant à la faculté de Charia, il était toujours parmi les 3 premiers de la promotion, deux fois le major de promotion. Il a continué avec excellence ses études universitaires pour avoir plus de 10 diplômes universitaires dans diverses spécialités et sur plusieurs niveaux : trois licences Maitrisées (niveau Bac+4), quatre M2/DEA et deux doctorats (dont une thèse est en cours). La mention générale de ses diplômes oscille entre Très Bien et excellent.

En comprenant l’importance de l’apprentissage traditionnel, son père lui a mis, dès son enfance, sous la tutelle du Sheikh référent de fiqh Shafiʿi de leur ville pour l’accompagner dans l’apprentissage de la jurisprudence. Il a appris la jurisprudence de l’école selon l’échelle des mutûn. À l’âge de 18 années, il a appris avec son Sheikh l’œuvre de référence et de fatwa de l’école Shafiʿite : « Minhâj al-Ṭâlibîn » de l’imam al-Nawawî. Il ne s’est pas limité à l’apprentissage du fiqh shafiʿi mais il a appris aussi le fiqh Ḥanafi avec les shuyûkh. Ce double cursus est facile pour les étudiants dans les pays du Levant grâce à la coexistence des deux écoles dans les mêmes régions ainsi qu’à l’enseignement obligatoire du fiqh Ḥanafi pour les étudiants du fiqh shafiʿi et inversement à la faculté de Charia. Dans l’échelle du fiqh Ḥanafi il est arrivé à l’étude de la Ḥashiya de l’imam Ibn ʿAbidîn mais il s’est arrêté à la fin du kitâb al-Mudaraba. De plus, il profita de ses études islamiques à la faculté de Charia pour suivre les cours auprès des savants dans les diverses mosquées ou même dans leurs maisons. Il a assisté aux commentaires de plusieurs ouvrages de fiqh, de ’aqîda, de fondement de jurisprudence, de Ḥadîth … Ses nombreux shuyûkh sont des éminents savants de plusieurs pays notamment la Syrie, l’Iraq, le Liban et la Jordanie. On y trouve des moufti des écoles, des doyens et des professeurs de facultés de Shariʿa, des professeurs de fatwa, des moufti désignés par l’autorité religieuse, des membres des Académies de jurisprudence de l’OCI et de la LIM … Parmi ses shuyûkh en dehors de sa région, on peut trouver notamment :

L’éminent mutaqallim (savant de la science de kalâm), juriste et ’usulî (savant de fondement de la jurisprudence) Hanafite Damascène Riyadh Sheikh Ughlî

L’éminent juriste et ’usulî Hanafite le Muftî Khalil al-Mays

L’éminent juriste Hanafite, linguiste et exégète le Muftî Ahmad al-Ladun

L’éminent juriste Shafi’ite, ’Amîn al-Fatwâ (le secrétaire de Fatwa) au Liban Sheikh ’Amîn al-Kurdî

L’éminent savant de hadith, (muhaddith al-diyâr al-ʿirâqiyya) le plus grand muhaddith d’Iraq, Sheikh Subhî al-Sâmurrâ’î

L’éminent muhaddith et historien Damascène, Sheikh Muhammad Mutî’ al-Hâfidh.

L’éminent muhaddith Damascène, Naqîb al-’Achrâf de Damas, Sheikh Bassâm al-Hamzâwî

L’éminent muhaddith et juriste Shafiʿite Dr. Yûssuf al-Mar’ashlî al-Bayrouti, (l’auteur du fameux ouvrage Mu’jam al-Ma’âjim wal-mashyakhât)

L’éminent mutaqallim, juriste et ’usulî Shafiʿite Dr. Wafîk Hijâzî al-Azharî

L’éminent linguiste, mutaqallim, juriste et ’usulî Shafiʿite, le directeur de Dâr ‘Iqra’ pour les sciences islamiques : Dr. Bassâm Îtânî

L’éminent muhaddith Alî al-Sayyâd al-Sîdâwî

Autres …

En résumé, Sheikh Abû Zakariyyâ a un grand nombre d’ijaza, de riwâya (narration avec autorisation de transmission) et de dirâya (étude et compréhension avec autorisation d’enseignement)[1], dans toutes les disciplines de la science notamment en jurisprudence, en fondement de jurisprudence et en Ḥadîth. Il a eu plus d’une cinquantaine d’ijaza dans le Ḥadîth, d’une dizaine en fiqh et ses fondements.

De plus, il a étudié la lecture de Coran auprès d’une dizaine de lecteurs qui sont autorisés à enseigner la lecture du Coran comme elle a été transmise du Prophète – que Dieu prie sur lui et le salut. D’après certains de ses shuyûkh, l’apprentissage de la lecture auprès de plusieurs shuyûkh est indispensable pour perfectionner la lecture par l’acquisition des diverses méthodologies d’enseignement. Notons que les lecteurs de Bilâd al-Shâm (le Levant) transmettent classiquement deux méthodologies de ’Adâ’ (applications de lecture). En résumé, Abû Zakariyyâ a eu plusieurs ’ijâza de transmission et d’enseignement du Coran selon plusieurs lectures dont 4’ijâza sont pour « riwâyat Ḥafs » d’après la lecture de l’imam ʿÂṣim. Ses ijaza de Coran sont issues des lecteurs suivants :

L’éminent lecteur Sheikh Saʿd Ramadân Rahimahu Allâh.

Sheikh ʿIzzat al-’Arwâdî, al-jâmiʿ lil-Qirâ’ât al-ʿachr (qui réunit les 10 lectures)

Sheikh Ibrâhim al-Halabî

Sheikh Yûssuf al-Mar’ashlî

Ses Shuyûkh qui l’ont enseigné de grandes parties du Coran sans pourvoir lire une Khitma entière et obtenir une ijaza :

L’éminent lecteur Damascène Sheikh ʿAbd al-Rahmân al-Kharsa al-jâmiʿ lil-Qirâ’ât al-ʿachr : 4 Juz’

Sheikh Mahmûd al-ʿAlî, al-jâmiʿ lil-Qirâ’ât al-ʿachr : 6 Juz’

Sheikh Bahâ’ al-Dîn al-ʿAlî, al-jâmiʿ lil-Qirâ’ât al-ʿachr : 15 Juz’

Autres …

Activité d’enseignement :

Dès qu’il a avancé dans ses études islamiques, ses shuyûkh lui ont demandé d’enseigner. Il a commencé à donner des cours spécialisés de fiqh, de Ḥadîth, de Coran et de Sîra. Il n’a pas donné des cours d’initiation, voire d’alphabétisation en sciences islamiques mais des cours pour les étudiants qui se spécialisent en sciences islamiques. Ces cours spécialisés font partie de la formation traditionnelle des étudiants car ils assurent la transmission de la méthodologie d’enseignement classique. Ils se déroulent sous la surveillance des shuyûkh qui assistaient toujours avec l’étudiant chargé d’enseignement. Plusieurs ouvrages ont été objet de commentaire et d’interprétation détaillés, chaque séance dure environ une heure et demi après la prière de fajr ou de ‘asr, une ou deux fois par semaine. Généralement, les cours duraient pour plusieurs années. La longue durée de ce cours témoigne la profondeur de l’interprétation et de la minutieuse présentation de chaque ouvrage étudié. Nous présenterons les principaux cours qui ont été donnés par le Sheikh, en déterminant la durée mise pour enseigner la totalité de chaque ouvrage. Les ouvrages enseignés sur plusieurs reprises ont duré, chaque fois, autant de temps que la première présentation. Il a enseigné plusieurs disciplines, notamment :

Jurisprudence selon l’école Shafiʿite : interprétation complète de plusieurs ouvrages notamment :

  • « ʿUmdat al-Sâlik wa-‘iddat al-Nâsik » de l’imam Ibn al-Naqîb al-Miṣrî. Cet ouvrage est le 4ème ouvrage parmi les ouvrages de l’échelle classique du fiqh Shafiʿi. Il était enseigné entièrement dans 6 années. Aucun étudiant n’a eu une ijaza scientifique (ijazatu dirâya) de l’ouvrage.

Ḥadîth : narration, interprétation et sciences de Ḥadîths de plusieurs ouvrages, notamment :

  • « Bulûḡ al-Marâm » de l’imam Ibn Ḥajar al-ʿAsqalânî. Interprétation de quelques chapitres de kitâb al-tahâra (Partie de la purification) durant deux années.
  • « Les quarante Ḥadîths » de l’imam Al-Nawawi (1 Ḥadîth par séance). L’ouvrage a été enseigné sur plusieurs reprises en présentant plusieurs commentaires classiques de l’ouvrage.
  • « La méthodologie de critique dans les sciences des Ḥadîths », l’auteur : Nour El-Dine El-‘Itr. Interprétation complète de l’ouvrage dans une durée de trois années. L’ouvrage a été enseigné deux fois.

La vie du prophète (Sîra) :

  • « Fiqh al-Sîra » du Sheikh al-Bûtî. Interprétation complète de l’ouvrage pour plusieurs fois de l’ouvrage dans une période de trois années.

Enseignement de la lecture du Coran :

Vu la méthodologie dure du Sheikh Abû Zakariyyâ, aucun étudiant n’a résisté à sa correction. En général, ils se sont enfuit avant de dépasser sourat al Baqara, voire le premier Juz’. La seule ’ijâza en Coran qu’il a donné, était pour un de ses collègues. Il a enseigné riwâya (narration) de l’imam Qâlûn d’après la lecture de l’imam Nâfiʿ à un étudiant qui a déjà eu l’ijâza en Hafs de leur sheikh commun après la maladie de ce dernier – que Dieu le garde et lui accorde la bonne santé.

Activités et profession :

Sheikh Abû Zakariyyâ est membre d’un grand nombre de comités scientifiques et administratifs dans diverses institutions : des instituts et universités, des waqf, des centres de recherches, des associations, des bibliothèques,  des unions des savants et autres.  De plus, il a participé à la constitution de plusieurs institutions. Par exemple, il est le cofondateur, pour le compte de Dâr al-Fatwâ, d’un institut spécialisé dans l’enseignement de la lecture et de la mémorisation du Coran et de ses sciences dont il devenait le vice président du comité scientifique.

Vu qu’il a déjà des problèmes avec la politique, il refusa toujours d’être imam d’une mosquée. Cependant, il s’est engagé à diriger la prière dans la mosquée de son quartier comme bénévole suite au déplacement du sheikh désigné par l’autorité compétente. De plus, il s’est habitué à diriger la prière de tarâwîh pour quelques années, toujours comme bénévole.

Il est impliqué dans plusieurs projets pour le compte de la communauté avec plusieurs spécialistes. Parmi ces projets, on trouve par exemple, qu’il dirige l’énorme projet de la représentation de l’histoire islamique qui comprend 32 spécialistes en histoire islamique et médiévale. Il a rédigé personnellement plus qu’un mille et deux cents biographies dont certaines sont rédigées d’une manière exhaustive pour la première fois. Il dit sur ce point :

« La rédaction des biographies est un art, il faut vivre avec la personne pour la décrire correctement ».

Au niveau professionnel, il travaille dans le domaine de la finance et de l’économie islamique où il gère un cabinet de consultation et d’étude. De plus, il enseigne la langue arabe, les sciences islamiques, la lecture du Coran et la finance islamique dans plusieurs instituts et universités étatiques et associatifs.

Projets du Sheikh Abû Zakariyyâ en France :

Le Sheikh affirme qu’il vise à présenter pour la communauté des projets viables durant sa courte résidence en France. Ses propositions s’inspirent des expériences des shuyûkh afin de disperser les lumières du savoir et de la science. Ses projets se basent sur trois fondements : la transmission classique de la science[2], la synergie des efforts et des expertises[3] et la viabilité et l’éternité des projets par l’autofinancement assuré par les waqf nourriciers ou par le financement associatif organisé en masse[4].

Les projets du Sheikh Abû Zakariyyâ se concentrent autour des nécessités et des besoins de la communauté francophone. Actuellement, il prépare deux projets de base pour la communauté francophone :

Le premier est la constitution d’un institut de référence en sciences islamiques. Ce projet vise à donner pour la communauté une génération de savants de haut niveau doué dans tous les domaines des sciences islamiques. Cet institut sera en coopération avec l’université Al-Azhar afin d’assurer un référent international pour le projet et pour les étudiants. En appliquant la vision globale et coopérative, ce projet est loin d’être personnel ou individuel, il est en cour de constitution en coopération avec le groupe doctrine malikite et des éminents shuyûkh indépendant en France.

Le deuxième projet est un centre de recherche doté d’une base de donnés et d’un sous-projet qui sera annoncé prochainement. Dès la constitution de l’équipe des chercheurs et des assistants, le projet sera mis en application.

Remarque importante :

Par pudeur et modestie Sheikh Abû Zakariyyâ a déjà commencé ses projets en toute discrétion pour diverses causes. Il a toujours refusé de présenter son cursus et niveau scientifique ou de se comparer aux autres acteurs sur la scène islamique française.

En fait, la rédaction de la présente biographie trouve sa justification dans deux points :

1- le Sheikh vise à mettre en place son propre site internet (Droit et Charia). Cela nécessite la détermination de l’auteur des articles afin de prouver leur authenticité et fiabilité et de pouvoir les utiliser comme une référence pour les chercheurs.

2- Le Sheikh travaille sur son ordinateur et cela lui donne la possibilité d’être actif dans les réseaux sociaux afin d’être en contact et en relation avec les gens. Suite à ses interventions multiples, les gens commencent à demander plus d’information sur lui, soit par inquiétude, soit par recherche de confiance et d’authenticité des avis donnés. Mais parfois, les demandes dépassent largement les limites de la politesse. Cela est justifié par l’illusion présente chez ceux qui croient parler avec un pseudo chercheur-bricoleur d’internet. Un frère lui a montré l’importance de se présenter en disant par ironie : « tu ne seras jamais vu comme savant que lorsque tu pose des vidéos sur Youtube ! ». Rappelons que « le vrai honnête ne se cherche pas à se voir auprès les gens mais auprès du Seigneur des gens ».

Enfin, le contenu de cette biographie est rédigé par le Sheikh lui-même afin de dépasser les lacunes probables lors de la présentation réalisée par un tiers. Cependant, elle a été réécrite entièrement par un frère puis recorriger par plusieurs autres, ce qui justifie la personne du narrateur. De plus, la version finale est révisée par le Sheikh après la rédaction.

 

Que Dieu nous facilite et nous guide vers ses lumières, qu’Il nous fasse miséricorde et qu’Il élève nos degrés de foi et de science, pour le Sheikh, les rédacteurs et tout lecteur… Amine Amine.

 

 

[1]– Voir l’article : « Pourquoi apprendre la jurisprudence avec les savants ? », N°2 : le rôle des ’ijâzate, disponible sur :

Pourquoi apprendre la jurisprudence avec les savants ?

[2]– Voir notre article : « pourquoi apprendre la jurisprudence avec les shuyûkh ? ».

[3]– article à venir.

[4]– article à venir.

11 commentaires sur “Qui sommes nous?

  1. Assalamo alaika ya Chaykh

    Je pose la question car je ne sais pas ou vous la poser ailleurs 😦 -je n’ai en effet plus facebook-

    Ma question concerne le rattrapage des prières:
    Deux cas: un homme ayant arrêté de prier plusieurs années (A) et un homme ayant mal effectué sa prière pendant longtemps en la récitant et faisant rapidement (B)

    Les prières de B sont-elles à rattraper dans ce cas ?
    Et les prières de A ?
    Car pour A je lis des fatawas comme quoi il faut qu’il les rattrapes toutes, mais aussi une ou il n’a pas à rattraper car pendant tout ce temps il était de fait mécréant (kufr akbar) ?
    Il me semble que c’est un avis minoritaire du maddhab hanbali wa Allahou A’lem, si possible peut-on le suivre par commodité dans la mesure ou il est un avis sunna ? Ou devons-nous plutôt suivre l’avis qui nous semble le plus fort j’imagine ?
    -Par exemple Chaykh al Uthaymine a émis cette fatwa en se basant sur l’avis d’ibn Taimiyya rahimahouLlah qu’il a jugé le plus fort: http://image.noelshack.com/fichiers/2016/14/1460292118-aaaaa.jpg

    Et quant au rattrapage des dites prières comment les faire ?
    Il me semble qu’il y a des moments ou les prières nawafil sont interdites dans une journée c’est bien ça ?
    Deux propositions:

    Est-ce que faire sur une longue période les prières en double dans l’espoir de rattraper petit à petit l’énorme manque est valide ?
    (Du genre fajr puis 2 ra’kate voix haute surérogatoires, dhor + 4 rakate surérogatoire pour un dhor manqué -en plus des prières nawafil entourant le dhor-)

    Et est-ce qu’au lieu de ça on peux faire qiyam ul layl et des prières nafawil avec à chaque fois l’intention que ça comble notre manque dans la salat et ça suffit bi’idhni’Llah ? Car les prières nawafil combleront notre manque Yawm al Qiyamah il me semble wa Allahou A’lem je ne sais pas si ça concerne les prières manquées volontairement. Peut-être est-ce invalide car il faut refaire la prière en soit et pas une nawafil pour la « boucher » Allahou A’lem.

    En espérant que vous preniez le temps de me répondre, désolé pour le dérangement.

    Qu’Allah vous purifie, vous guide et vous accorde une bonne fin ya Chaykh,
    Amine.

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    • Waalaykom assalam warahmatu Allah,

      Je viens de voir votre message, il date depuis des années. J’espère que cette réponse vous sera bénéfique.

      Effectivement, il existe deux avis : un avis majoritaire considérant celui qui délaisse la prière comme musulman et donc il doit rattraper toutes les prières et un avis minoritaire (un avis dans l’école hanbalite) considérant celui qui délaisse les prières comme étant un mécréant et donc ne doit pas rattraper les prières.
      L’avis le plus fort en terme d’argumentation et de preuves est l’avis majoritaire adopté par les écoles hanafite, malikite, shafiite et un avis de l’école hanbalite surtout que l’autre avis implique des effets dangereux (pas de mérite pour les bonnes actions, mariage invalide, enfants illégitimes etc.).
      Ibn Uthaymin peut suivre ibn Taymiya et considérer son avis comme plus fort, cela ne le rend pas ainsi. L’imam Ahmad n’a pas su répondre à l’imam Shafii quand il lui a dit « comment un kafir devient musulman en reprenant la prière tandis que l’adoration du kafir est invalide ? ». On ne suit pas des suiveurs quand on a déjà le résultat bien claire chez les savants suivis.

      Concernant le rattrapage, vous mettez en place un plan de rattrapage et vous l’appliquez. Une prière surérrogatoire ne remplace pas une prière obligatioire, il faut savoir qu’une unité (rak’a) obligatoire vaut 70 rak’a surrérogatoire. Quand on est endetté on ne rembourse pas la dette en donnant aux pauvres mais en remboursant le créancier. Ici c’est la même chose (c’est une figure de style).
      Il faut arrêter de prier des nawâfil et faire les prières obligatoires ratées. C’est plus méritoire et plus récompensé et c’est une obligation à accomplir et non pas un acte recommandé.

      Bonne continuation,

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  2. As salam alykoum je suis un reconverti et a mes debut en islam j ai étudié le chafiisme avec les abbachis ( eleves de sheykh abdoullah al harari ) m eloignant d eux a cause du takfirisme de tous ceux qui sorte du cadre de ma aquida asharite maturudite ou atharite comme les anthropomorphiste.Voulant persévérer dans la voie du savant qoraychite. Et donc je voudrais savoir comment suivre les cours du sheykh de manière traditionnelle ou virtuelle (n etant pas très a l aise avec les nouvelles technologies) .vous remetciant par avance de votre aide .as salam alykoum.

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  3. Salam Aleykum

    Je suis tombé sur votre site qui a attiré mon attention et qui est très bien alhamdoulillah. Comme beaucoup de comoriens que je suis, nous suivons l’école Chafiite et ce qui est regrettable c’est qu’en France il est très difficile de trouver des livres sur l’école Chafiite. Les seuls livres qu’on trouve se sont toujours les mêmes, c’est à dire la biographie de l’Imam Ash-Chaffii et l’excellent ouvrage Ar-Rissala. A part ça, il n’y a rien. Pouvez-vous me dire ou est-ce qu’on peut se procurer des livres sur le fiqh de l’école Chafiite s’il vous plait ?
    Je cherche des livres qui expliquent en détail la façon de prier selon l’école Chafiite, le déroulement des obsèques, etc…
    Je sais que que ceux qui suivent cette école ont une façon de faire les invocations et j’aimerais avoir ce livre également sur les invocations.

    Barakkalah fik

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  4. Assalam aleykum

    Juste pour vous dire que votre parcours professionnel est passionnant. C’est magnifique. Macha’Allah
    Donc si je comprends bien, vous êtes un moteur de bien pour notre communauté.
    Même si je ne vous ai jamais vu, ni entendu, je vous trouve magnifique.
    Qu’Allah vous préserve et protège contre toute forme de mal
    Qu’Allah accepte vos oeuvres de biens
    Qu’Allah vous rapproche de Lui, tous les jours

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  5. Waalaykom assalam warahmatu Allah,

    Je viens de voir votre message, il date depuis des années. J’espère que cette réponse vous sera bénéfique.

    Effectivement, il existe deux avis : un avis majoritaire considérant celui qui délaisse la prière comme musulman et donc il doit rattraper toutes les prières et un avis minoritaire (un avis dans l’école hanbalite) considérant celui qui délaisse les prières comme étant un mécréant et donc ne doit pas rattraper les prières.
    L’avis le plus fort en terme d’argumentation et de preuves est l’avis majoritaire adopté par les écoles hanafite, malikite, shafiite et un avis de l’école hanbalite surtout que l’autre avis implique des effets dangereux (pas de mérite pour les bonnes actions, mariage invalide, enfants illégitimes etc.).
    Ibn Uthaymin peut suivre ibn Taymiya et considérer son avis comme plus fort, cela ne le rend pas ainsi. L’imam Ahmad n’a pas su répondre à l’imam Shafii quand il lui a dit « comment un kafir devient musulman en reprenant la prière tandis que l’adoration du kafir est invalide ? ». On ne suit pas des suiveurs quand on a déjà le résultat bien claire chez les savants suivis.

    Concernant le rattrapage, vous mettez en place un plan de rattrapage et vous l’appliquez. Une prière surérrogatoire ne remplace pas une prière obligatioire, il faut savoir qu’une unité (rak’a) obligatoire vaut 70 rak’a surrérogatoire. Quand on est endetté on ne rembourse pas la dette en donnant aux pauvres mais en remboursant le créancier. Ici c’est la même chose (c’est une figure de style).
    Il faut arrêter de prier des nawâfil et faire les prières obligatoires ratées. C’est plus méritoire et plus récompensé et c’est une obligation à accomplir et non pas un acte recommandé.

    Bonne continuation,

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  6. Salam sheikh, qu’Allah vous accorde Sa Miséricorde et Ses Bienfaits en abondance.
    Je me permets de vous écrire car j’ai essayé de trouver de plus amples informations à votre propos sur Google, malheureusement je n’aie trouvé que peu d’informations, essentiellement ici et sur votre site de cours en ligne, l’institut Shafi’ite, ainsi que des livres que vous avez écrit. En ces temps où il est difficile de trouver des savants de confiance, de discerner le vrai du faux si ce n’est grâce à l’Aide de Dieu, serait-il possible d’avoir à dispositions de plus amples références consultables à propos de votre parcours ou de vos activités actuels ou des comités scientifiques dans lesquels vous êtes impliqués s’il vous plaît ? Tel Ibrahim (que la Paix soit sur lui) lorsqu’il demanda à Son Seigneur comment Il donne la vie, pour apaiser son cœur et ses inquiétudes. Je vous remercie d’avance pour votre attention et votre sollicitude ainsi que votre compréhension, Baraka Allahou Fik, Jazaka Allah

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